Blogue de Zub

La représentation a eu lieu.
Est ça c'est bien passé.

Plein de trac bien sur, mais les filles, le premier pas franchi, se sont explosées sur scène.
Nous révélant toute l'étendu de leur talent.

Mais le metteur en scéne...cédant à un moment de panique...bidouillant la sono...enfin bref, le verre de blanc que je lui servi pour éponger sa fébrilité, fut englouti cul sec, et d'une main tremblant en exigea un autre... Mais sa sérénité retrouvé, la suite fut un délice.

Le repas fut réjoui

Lilou euphorique, ne pensait plus qu'à son voyage.

Nous nous quittâmes quand même, après démontage et chargement du matériel, sur le coup des 2h30.

Lilou avait un avion à prendre.

Mais j'ai été plutôt "overbooké" ces dernier temps.
Boulot d'une part.
Mise en lumière de la pièce de théatre de Lilou d'autre part.
En fin d'après-midi Lilou m'a emmené voir le "lieu". Il faut bien que je ne sois pas surpris au dernier moment.
Le trajet en voiture nous a permis aussi de parler de sujets qui nous tiennent à coeur.
Une petite virée à Toulouse...
Une rencontre de blogueurs sur l'aire toulonnaise...
Et bien sur du prochain spectacle à monter.

Pas mal de projet... Après les fêtes...

En attendant, demain récupération du matériel lumière de location (c'est pas donné!!!).
Petit casse-croûte arrosé au Petit Chablis, la Zub bien au frais et vogue la galère.

La représentation sera de toute manière une grande réussite.

aux olives et au vin blanc

Lire la suite

Ca y est, j'ai presque réussi mon petit bricolage.
Il y a encore des défauts, mais c'est quand même mon "oeuvre".

Alors si vous voulez voir où j'ai passé le WE de la Toussaint...

Souvenir amusé: dans les revues de camping-car, le courrier des lecteurs nous a, et consterné, et fait mourir de rire. Pensez, ils ne se sentent bien qu'entassé par paquet de 50!!!

Ben nous non.
Alors nous ne leur dirons pas où nous étions. La nature ne se consomme que dans la tranquilité et (un peu) de solitude.

Le miroir lui renvoyait son image. Immobile, il ne voyait rien. Comme perdu. A la recherche de lui-même, son passé se perdant. Il n’avait plus de vie. Juste le présent. Rien devant, rien en arrière.
Pourtant, comme tout le monde, il avait eu une enfance. Quelques brides parfois remontaient. Ce voyage au travers de l’Europe. Il avait quel âge ? 17 ans. Avec quelques copains, un vieux fourgon racheté au domaine. Réparé de bric et de broc à la force du poignet. Un mois passé à la rencontre d’autre vie.
Mais aujourd’hui, il ne restait que du vide. Les copains éloignés. La famille qui n’avait plus besoin de lui. Lui, s’aigrissant au fil du temps, incapable de faire un geste. Ou plutôt, tellement maladroit qu’il ne faisait que s’aliéner son entourage.
Finalement, il n’avait vécu qu’à travers les autres. Profitant de leurs amis. Incapable de se faire aimer.
Le coup de grâce, c’est son ex-compagne qui le lui avait donné. Il avait espéré pouvoir reprendre leur relation. Son attitude lui en avait donné l’espoir. Les mots avaient été on ne peut plus clairs. Le refus très net.
Un ronronnement soyeux le ramena dans le présent. Son vieux matou réclamait son attention. Abandonnant son reflet, il prit l’animal dans ses bras. Celui-ci se cala sous son menton lui susurrant son amour d’une voix roque.

Comme par enchantement ses soucis lui semblèrent dérisoire.
Son passé était mort.
Qu’importe l’avenir.
Aujourd’hui est un autre jour.

C'est dur de reprendre le boulot après avoir séjourné dans un paysage pareil.