Blogue de Zub

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Regard

Il étaient simplement face à face.
Yeux dans les yeux.
Leurs lèvres bougeaient, mais ils n’entendaient rien

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Rêve

Belle et souriante, comme la promesse d’un amour toujours ensorcelant.
Fine et souple, comme ce vent léger souvent tourbillonnant.
Lumineuse et rayonnante, comme ce crépuscule flamboyant.

De bleu et de rose se teinte ta vie
De noir et de nuages s’écoule la mienne.

Tu vis et je pleure
Tu ris et je meurs.

Sombre destinée
Avenir radieux

Le bleu de tes yeux enflamme les miens
La saveur de tes lèvres ranime mes sens

Je t’aimes comme un damné
Sorcière tu le sais

De ton balais tu me m’écarte
De mes caresses te rapproche.

Dans ton corps tu me noie.
Dans ton âme je me perds.

Tu ne veux plus de moi

Tu ne veux plus de moi
Mon amour, ma tendresse n’y peuvent plus rien
Tu ne veux plus de moi
Ton regard m’interpelle
Ton sourire me perturbe
Tu ne veux plus de moi

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Prosodie à quatre mains

Mon cœur saigne
Comme les pins en avril
Mon âme en dérive
S’obscurcit de chagrin

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Etat

Vent, vent,
Mistral, mistral
Souffle souffle
La maison siffle
Vaisseau gracile
Tanqué dans la tourmente

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Douceur

Douce comme la rosée du printemps
Parfumée comme la rose à peine éclose
Ta peau de velours enflamme mes lèvres

Irisés comme un arc-en-ciel après la pluie
Limpide comme une source en montagne
Tes yeux me noient dans leur éclat

Enchantée comme un conte de fées
Aride comme le jour nouveau
Ta bouche m’aspire et m’enlève

Mes mains sur toi…timides
Mes mains en glissade sur ta peau
Mon cœur tressautant qui s’emballe

Du tréfonds de ma nuit
Du bout des doigts je t’enlace

Du bout des doigts je m’enivre
De toi que je ne vois plus.

Choix

Elle a fait un choix
Que je dois accepter.
Je suis dans des ténèbres
Qu’elle n’éclaire plus.

Elle m’appelle
Pour un robinet qui fuit,
Mais on ne fait pas l’amour
Avec le plombier.

Elle me dit, que ma tendresse,
Elle a besoin.
Mais mon amour
Elle fuit.

Ses gestes me trouble
Son regard m’enflamme,
Mais ses mots
Me repoussent.

Sa peau me fascine
Son corps me manque
Son sourire en rêve
Enflamme mes lèvres.

Seul,
Perdu,
impuissant,
Sans elle,
Inéxorablement,
Je brouis.

Seul

Je suis seul
Face au monde.
Comme au premier jour
Innocent.

Avidité de la vie
Appétence de l’avenir
Affamé de découverte
Enchâssé dans mon rêve espoir.

Silhouette gracile
Belle dans le soleil levant
Reflet ambré de ta chevelure
Longues boucles ensauvagées

Un dernier rayon de lune
Fugitif
En une énergie désespéré
Illumine ton regard

Souligne d’un éclair bleuté
La courbe d’un sein
Le rubis de ton pubis
Fragile toison de Venus

Je suis seul
Face au monde
Comme tous les jours.
J’ai perdu mon innocence.

Atemporel

Les jours se suivent
Les jours se succèdent
Mornes comme l’hiver qui s’étire
Mornes comme mon amour défunt.

Les heures tournent monotones
Les heures s’allongent interminables
Tu n’es plus là à les meubler
Présence évanouie.

Les minutes durent insensibles
Les minutes s’accumulent interminables
Recherche de ton parfum
Absence de ta peau.

Les secondes immobiles
Les secondes éternelles
Envahissent ma vie
Murent mon destin.

Amignonnage

La saveur de ta peau me hante
Sa douceur me manque
Mes mains avides de caresses
Se referment sur le vide.

Je perçois ta présence
Te respire
Mon corps orphelin
Pleure ton absence.

Mes yeux sont vide de ton corps
Mon souvenir s’estompe
Ton rire quand mes lèvres dans ton cou.

La douceur du geste
Tes mains qui m’enlacent
Ta tête posée sur mon épaule.

Le léger frémissement de ton être dans mes bras
Ta respiration qui se saccade
« Il ne te manque rien ? »
Doucement tu me repousse
Me cachant tes larmes
Tu parle d’autre chose.