Blogue de Zub

Ta voix au creux de mon oreille
Enchante mes sens
Tant de fois j’ai percuté le mur
Que d’espoir je m’abstiens

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Pourquoi certain ont des vies de rêve ou trépignante ?
Moi qui n'ai qu’un boulot à la c..

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Ca fait combien ? Vingt ? trente minutes ? une heure que je suis devant cette page blanche ?
Une page blanche ! encore un euphémisme. Comment parler de page blanche quand on est devant un ordinateur ?

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Je referme la porte le plus doucement possible.
J’ai le sentiment d’avoir quitté le fil d’une lame de rasoir.
Sans trop de blessure.
En ayant infligé le moins possible.

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La porte se referme doucement.
Il est parti.
Sans au revoir
Engoncé dans le fauteuil.
Brisée.

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Le réveil se fit en sursaut
Nauséeux, malade, le cœur en déroute.
Il s’était battu toute la nuit.
Désespéré, luttant contre le destin.

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Dans le petit matin pluvieux, appuyé au zinc entre mur et vitrine, tasse de café tiédissant dans mes mains enveloppantes, curieux, je ne quitte pas des yeux ce couple étrangement silencieux.

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Comme un crapaud sur une bouse de vache.
Telle était l’impression qu’il ressentait. Il ne comprenait pas trop pourquoi.
Sa vie se déroulait bien, des nanas pas farouches quand il en avait besoin. Et elles avaient le bon gout de ne pas s’incruster.
Et non, il n’était pas « 5 minutes douche comprise » comme un certain homme politique.

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Avec lenteur, la tête apparue. Emergeant du trou boueux comme par magie, silencieusement elle commença un mouvement de rotation vers la droite. Lentement, en synchronisme, une paupière se souleva libérant l’éclat bleuté d’un œil étincelant. L’autre paupière suivi allumant le phare rougeoyant du deuxième œil. Un nez en simili grec et une bouche aussi fine qu’une lame de rasoir finissaient de donner un aspect étrange à ce visage.

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Pluvieux, mais quand même avec un peu de soleil, quelques images de ce beau pays. ^[1]